L’opinion

Les compétitions du championnat national scolaire de volley-ball féminin pour l’année scolaire 2024-2025 ont pris fin, dimanche soir, à Guelmim.   Les académies régionales de Fès-Meknès, Béni Mellal-Khénifra et Casablanca-Settat se sont distinguées en remportant les titres des deux catégories : "Sport d’élite" (U15 et U18) et "Sport pour tous" (U15 et U18). Dans la catégorie "Sport pour tous", le titre U18 a été remporté par le lycée qualifiant Ibn Khaldoun, relevant de la direction provinciale de l’éducation de Fès, rattachée à l’académie de Fès-Meknès, tandis que le titre U15 est revenu au collège Sidi El-Hadri, relevant de la direction provinciale de Fquih Ben Salah, de l’académie Béni Mellal-Khénifra. Dans la catégorie "Sport d’élite", le titre U18 a été remporté par l’équipe de la direction provinciale de Fès (académie de Fès-Meknès), tandis que le titre U15 a été attribué à l’équipe de la direction provinciale d’Al-Fida Mers Sultan (académie de Casablanca-Settat). La cérémonie de clôture de cette manifestation sportive, organisée par le ministère de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports, en coopération avec la Fédération Royale marocaine du sport scolaire (FRMSS) et en coordination avec l’Académie régionale d’éducation et de formation de Guelmim-Oued Noun, a été marquée par la remise de coupes et de médailles aux équipes et joueuses vainqueures dans les différentes compétitions du championnat. Des hommages ont également été rendus à des acteurs éducatifs, sportifs et associatifs en reconnaissance de leur contribution à la promotion du sport scolaire dans la région. Dans une déclaration à la presse, le directeur de la promotion du sport scolaire au sein du ministère, Abdessalam Mili, a indiqué que l’édition de cette année s’est distinguée par l’organisation de deux compétitions : l’une réservée aux élèves affiliés à des clubs ou filières "études et sport", et l’autre ouverte aux élèves non affiliés à des clubs ou fédérations sportives, dans un souci d’équité territoriale et de démocratisation de l’accès aux championnats nationaux. M. Mili, qui est également président délégué de la FRMSS, a ajouté que ce championnat constitue une opportunité pour découvrir de nouveaux talents qui enrichiront le sport national, précisant que des activités culturelles et environnementales parallèles ont été organisées au profit des élèves. Pour sa part, le directeur de l’Académie régionale de Guelmim-Oued Noun, Abdelmajid Sahl, a noté que ce championnat qui vise à élargir la participation sportive, en particulier chez les filles, s’inscrit dans le cadre de la feuille de route 2022-2026 visant à augmenter le nombre de bénéficiaires des activités parallèles et sportives dans le secteur de l’éducation. À noter que cette manifestation sportive, organisée à la salle omnisports couverte de Guelmim, sous le slogan "Le sport scolaire pour des élèves épanouis et performants", a rassemblé plus de 210 élèves issues de diverses académies régionales à travers le Royaume, représentant les équipes qualifiées à l’issue des championnats régionaux.

Ce lundi, RFI et France 24, co-organisateurs de la distinction, ont dévoilé dans le désordre le podium des trois finalistes du Trophée Marc-Vivien Foé attribué au meilleur footballeur africain du Championnat français.   Les trois finalistes de cette 17e édition sont dans alphabétique : Le Sénégalais Habib Diarra (Strasbourg). L’Ivoirien Evann Guessand (Nice) . Le Lion de l’Atlas Achraf Hakimi (PSG).    Le latéral international marocain, deuxième du classement l'an passé, est le grand favori pour la première marche du podium. L’annonce est dans une semaine    Sofiane Boufal et Marouane Chamakh ont déjà été vainqueurs du Trophée.    ⚽🏆 Ils ne sont plus que trois à pouvoir briguer à la succession d'Aubameyang.Le #Sénégalais 🇸🇳 #HabibDiarra, l’#Ivoirien 🇨🇮 #EvannGuessand et le #Marocain 🇲🇦 Achraf #Hakimi sont les finalistes du #PrixMarcVivienFoé. Selon vous, qui est le favori pour remporter le trophée ? pic.twitter.com/4sQumO0sn4— RFI (@RFI) May 5, 2025

Après plus de deux décennies de service, Skype se retire, dépassé par la concurrence, et laisse place à son successeur, Microsoft Teams, dans le domaine des appels audio-vidéo. Ce lundi 5 mai 2025, après deux décennies de service, Skype prend sa retraite, abandonnant le terrain des appels vidéo et audio à son successeur. Autrefois pionnier des échanges virtuels, Skype a marqué son époque, des premières conversations à travers l’écran aux retrouvailles familiales émouvantes, en passant par la popularisation des appels vidéo à l’échelle mondiale. Aujourd’hui, il laisse place à Microsoft Teams, une plateforme plus moderne et mieux adaptée aux enjeux actuels, où le télétravail et la communication professionnelle à distance sont devenus des standards. Au fil du temps, Skype a progressivement vu son éclat s’estomper, dépassé par des concurrents comme Zoom et Google Meet, qui ont su répondre aux nouvelles attentes des utilisateurs. Microsoft, à l’origine de Skype, a orienté son attention vers Teams, une solution plus robuste et collaborative, mais aussi accessible à un public plus large. Tandis que Skype se distinguait par sa simplicité, Teams a évolué pour offrir une expérience plus complète, répondant aux besoins des entreprises tout en s’imposant comme un acteur clé dans l’univers de la communication virtuelle. Cette transition, bien que prévisible, marque la fin d’une époque, celle où Skype incarnait l’outil incontournable pour briser les distances. Lancé en 2003, Skype s’est imposé comme un pionnier dans le domaine de la VoIP (Voice over Internet Protocol), permettant aux utilisateurs de passer des appels vocaux gratuits entre plusieurs personnes via Internet. Très rapidement, l’application séduit un large public, et deux ans plus tard, elle est acquise par eBay. La plateforme évolue progressivement, ajoutant des fonctionnalités de plus en plus pratiques, telles que la messagerie instantanée, le partage de fichiers, les appels vidéo et les conférences en ligne. En 2011, il devient la propriété de Microsoft pour la somme colossale de 8,5 milliards de dollars. L’objectif est d’en faire la plateforme de communication officielle pour Windows, Xbox et Office. Cependant, cette intégration se révèle plus difficile que prévu, et Skype n’arrive jamais à remplir son rôle de plateforme universelle pour l’écosystème Microsoft, notamment à cause de son intégration problématique dans Windows 10. Finalement, avec l’arrivée de Windows 11, Skype disparaît complètement, remplacé par Microsoft Teams, qui s’est imposé comme la nouvelle référence dans le domaine des communications numériques professionnelles.

Lors d’un événement de prestige tenu au Stade Rahal de Football à Casablanca, Rexona a présenté le trophée du vainqueur de la Coupe du Monde 2026, permettant ainsi aux fans marocains de célébrer leur passion et de prendre une photo avec le mythique objet. Le FIFA World Cup 2026 Winner’s Trophy a eu lieu ce samedi 3 mai 2025 à l’initiative de Rexona, la marque australienne de déodorants du conglomérat britannique Unilever. Objectif : célébrer la passion et l’énergie des fans marocains. Au programme de cette journée, une immersion dans l’univers du jeu, via des défis sportifs, des jeux interactifs et des activités exclusives. Mais surtout, la révélation exclusive du trophée actuel de la Coupe du Monde de football, conçu en 1971 par l’Italien Silvio Gazzaniga.   L’occasion donc pour le public, venu en nombre, d’immortaliser le moment avec une photo en compagnie dudit objet, lequel mesure 41 cm (socle compris) et est constitué d’or massif.   Une cérémonie de présentation animée   À noter que la veille au soir, une cérémonie de présentation du trophée a eu lieu en présence d’un parterre de journalistes, sous le signe de la jeunesse et du divertissement. En effet, à cette occasion, des personnalités marocaines du net ou de l’entertainment étaient présentes pour enflammer la scène, telles que l’influenceur Adil Taouil, le rappeur Dada, le freestyler Imad Hyayouch ou l’humoriste Mohammed Bassou. De quoi illuminer le temps d’une soirée la cité de Casablanca, qui est devenue à cette occasion l’une des 16 villes à accueillir le trophée de la Coupe du Monde 2026.  

Les conditions climatiques difficiles et la disponibilité limitée de l’eau constituent au Maroc une préoccupation importante à moyen et long termes, selon BMI-Fitch Solutions. La production de blé au Maroc connaîtra une hausse de 16,7% en 2025/2026, souligne une récente note de BMI-Fitch Solutions, ajoutant que la croissance économique sera tirée par de meilleures conditions météorologiques. «Nous estimons que la production de blé marocaine a diminué de manière significative de 40,9% en glissement annuel entre 2023/2024 et 2024/2025, pour atteindre 2,5 millions de tonnes», indique Fitch Solutions. Toutefois, pour la saison agricole 2025-2026, l’agence pronostique une augmentation de la récolte à 2,9 millions de tonnes.  «Au premier trimestre 2025, le Maroc a connu des précipitations supérieures à la moyenne. Selon le ministre de l’Équipement et de l’Eau, les niveaux des réservoirs des barrages étaient à 49,4% de leur capacité en avril de cette année, soit nettement plus que les 32,2% atteints début avril 2024. Après une sécheresse prolongée avec des précipitations limitées, cela constituera un soulagement pour l’agriculture marocaine et constitue le principal facteur à l’origine de nos prévisions de croissance de la production de blé», écrit l’analyse.  Néanmoins, BMI-Fitch Solutions ne prévoit par une reprise complète de la production nationale de blé, «car certaines régions du pays n’ont pas bénéficié de ces précipitations et en raison de la nature extrême de ces précipitations et de la gravité de la sécheresse précédente».  Dans ce contexte, l’agence note que le programme de subvention du gouvernement aux importations de blé tendre, prolongé jusqu’à la fin de l’année en mars, devait prendre fin en avril dernier. Autre élément soulevé dans cette analyse : le blé joue un rôle particulièrement crucial dans l’alimentation de la population marocaine. Par exemple, il représente 1.352 kcal/habitant/ jour, soit nettement plus que la moyenne mondiale de 535 kcal/ habitant/jour et les 805 kcal/ habitant/jour en Europe.  BMI-Fitch Solutions souligne, d’autre part,que les conditions climatiques difficiles et la disponibilité limitée de l’eau constituent une préoccupation majeure à moyen et long termes. «Les conditions climatiques du pays ne sont pas favorables à la production agricole. Le Maroc a connu une sécheresse pendant six ans et, malgré les pluies récentes, le pays, en particulier les régions du centre et du Sud, continue de souffrir de la sécheresse», lit-on.     Défis à relever Les défis auxquels le secteur est confronté se manifestent par les variations extrêmes de la production de blé, ajoute l’analyse. En effet, au cours des dix dernières années, sept années ont connu une variation annuelle d’une ampleur supérieure à 40%, avec un pic de 194,5% en 2022 et une baisse de 66,2% en 2017.  «Cela souligne l’extrême vulnérabilité de la production de blé face au changement climatique et a également entraîné d’importantes fluctuations des niveaux d’autosuffisance du pays», relève l’étude.  Et de poursuivre que le Maroc continue de dépendre des importations de blé pour répondre à la demande intérieure.  «Ce sera le cas à moyen et long termes. Comme nous l’avons souligné dans de récents articles sur l’industrie des engrais et la production d’agrumes du pays, la disponibilité de l’eau constitue un défi persistant pour le secteur agroalimentaire du pays», prévoit Fitch Solutions.  D’après cette agence de notation internationale, ce secteur représente environ 85% de la consommation d’eau du pays, mais seulement un cinquième environ des terres agricoles sont irriguées, ce qui met en évidence les défis à relever.  L’étude indique, en outre, que le gouvernement se concentre actuellement sur le renforcement des capacités de dessalement de l’eau. Elle prévoit que les investissements dans ce secteur se poursuivront à moyen et long termes. Néanmoins, le rapport s’attend à ce que la pénurie d’eau demeure un problème en raison du changement climatique.    A. CHANNAJE

Au lendemain des élections, le gouvernement, porté par l’élan de l’enthousiasme électoral, s’était fixé un objectif ambitieux de 500.000 emplois. Face aux difficultés croissantes à atteindre ce cap, l’Exécutif a revu ses ambitions à la baisse, en annonçant, en février dernier, une nouvelle feuille de route qui table désormais sur la création de 350.000 emplois durables d’ici 2026. Si cette cible semble envisageable en milieu urbain, la situation est beaucoup plus compliquée dans les zones rurales, durement frappées par la perte de 72.000 postes dans l’agriculture, la forêt et la pêche. Une situation due en grande partie aux aléas climatiques, mais aussi suite à la faiblesse persistante de l’écosystème rural en matière d’entrepreneuriat, d’auto-emploi et d’accès à l’éducation. Décryptage.   Trouvez l'intégralité de l'article dans notre édition du Mardi 6 Mai 2025, disponible en kiosque.

Les ministres des Finances et les gouverneurs des banques centrales de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN), de la Chine, du Japon et de la Corée (ASEAN+3) ont appelé, dimanche, à renforcer la coopération régionale pour faire face aux tensions commerciales. "L'escalade du protectionnisme commercial pèse sur le commerce international, conduisant à une fragmentation économique qui affecte les échanges, les investissements et les flux de capitaux dans toute la région", ont affirmé les responsables financiers dans un communiqué adopté en marge de la réunion annuelle de la Banque asiatique de développement (BAsD) à Milan, en Italie. Constatant que les perspectives économiques sont "soumises à des incertitudes accrues", les pays de l'ASEAN+3 ont appelé à "une unité et une coopération régionales renforcées". Ils ont réaffirmé, à cet égard, leur engagement envers un système commercial "multilatéral basé sur des règles, libre, équitable et transparent". Les ministres des Finances ont également convenu de mettre à jour l'Initiative de Chiang Mai multilatéralisée, lancée après la crise financière asiatique de 1997 pour fournir des liquidités en cas d'urgence, en élargissant son champ d'application pour couvrir les pandémies et les catastrophes naturelles. "Nous avons réaffirmé l'importance de la collaboration pour parvenir à la stabilité économique", a déclaré le ministre japonais des Finances, Katsunobu Kato, lors d'une conférence de presse à l'issue de la réunion de l'ASEAN+3. Excepté la Chine, dont la plupart des exportations vers les États-Unis sont soumises à des surtaxes de 145%, les pays de l'ASEAN+3 sont menacés de hausses douanières américaines sur toutes leurs expéditions, mises en pause jusqu'à début juillet. Une taxe-plancher de 10% s'applique néanmoins déjà. Le Cambodge et le Vietnam font notamment face à des droits de douane américains élevés, respectivement de 49% et 46%. Fondée en 1967, l’ASEAN regroupe dix pays, à savoir l’Indonésie, la Malaisie, Singapour, la Thaïlande, les Philippines, Brunei, le Vietnam, le Laos, la Birmanie et le Cambodge.  

La Garde Civile espagnole a annoncé hier l’arrestation de Abdennour El Hichou, dernier fugitif de l’équipage impliqué dans le meurtre de deux agents de la Garde civile espagnole en février 2024. Détails. L’arrestation a ainsi conclu une chasse à l’homme de plusieurs mois du dernier membre jusque-là encore en liberté de l’équipage de la « narcolancha » qui a percuté un vaisseau des forces de l’ordre, tuant ainsi deux agents de la Garde civile. « Avec cette arrestation, tous les responsables des faits tragiques sont désormais à la disposition des autorités espagnoles », précise un communiqué. Pour rappel, le 9 février 2024, une « narolancha » (vaisseau rapide utilisé par les narcotrafiquants) de grande taille a heurté à grande vitesse un zodiac de la Garde civile à Barbate (baie de Cadix) pour éviter le contrôle antidrogue au niveau du port. L’incident a conduit à la mort des deux agents de la Garde civile à bord. L’incident a grandement bouleversé l’opinion publique espagnole. Les autorités marocaines se sont engagées à collaborer avec les forces de l’ordre espagnoles pour traquer les passagers marocains de la « narcolancha ». En novembre dernier, le pilote du bateau, Karim El Baqqali, ainsi que deux autres individus se sont rendus aux autorités. Seul El Hichou restait alors en liberté avant son arrestation dimanche dernier.  

En Afrique de l’Ouest, les initiatives gouvernementales se multiplient au grand bonheur des populations. Et la Guinée ne manque pas à cet appel. C’est dans ce contexte qu’un atelier qui a été consacré, récemment, à l’élaboration de la Stratégie Nationale HIMO (Haute Intensité de Main-d’œuvre) s’est achevé sur une note de satisfaction. Organisé par le gouvernement guinéen à travers les ministères de la Jeunesse et des Sports et l’AGETIPE (Agence Guinéenne d’Exécution des Travaux d’Intérêt Public pour l’Emploi), cet événement a bénéficié de l’expertise du Groupement IPSP International – CID – CAM, Consultant mandaté pour la mise en œuvre. A cet effet, M. Aboubacar Kourouma, Directeur Général de l’AGETIPE, qui a suivi l’évaluation au point focal pour la réalisation de cette stratégie, a exprimé sa satisfaction au terme des deux jours de travaux : «Les différents points focaux ont répondu présents durant les deux jours. Ça nous a permis d’échanger entre nous, participants et cabinet. Ils ont présenté des thématiques intéressantes, leurs feuilles de route par rapport à l’élaboration de la stratégie. Nous avons échangé également sur le mandat de l’étude qui aboutira à la réalisation de la stratégie». À l’issue de cet atelier, des étapes concrètes sont prévues. Le cabinet mandaté réalisera prochainement une mission de terrain pour collecter des données approfondies sur la problématique de l’emploi en Guinée. Ces informations alimenteront un second diagnostic, suivi d’un nouvel atelier de restitution et de présentation de la stratégie finale. Intervenant au nom du ministère de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Billy Kaba, secrétaire général du département, a souligné l’importance de cette initiative. Selon lui, «la maîtrise et l’intégration des approches HIMO dans les projets exécutés ou en cours d’exécution par l’AGETIPE est une nécessité. Ce document de référence doit servir à développer la politique nationale d’emploi». En effet, la Stratégie Nationale HIMO vise à accélérer la création d’emplois pour les jeunes et les groupes vulnérables en Guinée. Elle ambitionne également de renforcer les capacités locales pour la gestion de projets d’infrastructures tout en contribuant au développement économique et social à travers la construction d’infrastructures essentielles, adaptées aux réalités locales. Les participants, issus de plusieurs départements ministériels et des directions d’établissements publics, ont salué la richesse des échanges durant l’atelier. Ils ont pris l’engagement d’intégrer les approches HIMO dans les futurs projets qu’ils mettront en œuvre. Cet atelier marque ainsi une étape décisive dans le processus d’élaboration de cette stratégie, dont la finalité est de répondre efficacement aux enjeux d’emploi et de développement en Guinée. Sous l’égide de l’AGETIPE, avec l’appui du ministère de la Jeunesse et des Sports et en partenariat avec les autorités communales, les travaux d’assainissement de la commune urbaine de Faranah ont été lancés le 4 décembre 2024. L’opération mobilise 250 jeunes pour une campagne de nettoyage intensif qui s’étendra sur 7 jours. L’objectif principal de cette initiative est de nettoyer et curer les caniveaux le long des principaux axes routiers de la commune. Ce projet repose sur l’approche HIMO (Haute Intensité de Main-d’œuvre), une méthode qui associe développement local et création d’emploi temporaire. Une implication collective pour une ville propre Lors de la cérémonie de lancement, le préfet de Faranah, Bernard Kamano, a exhorté les jeunes à s’investir pleinement dans cette initiative. «Aujourd’hui, l’AGETIPE vient pour le lancement de l’assainissement de notre ville. Vous êtes là pour assainir tous les points ciblés. Si Faranah est propre, c’est pour le bonheur de toute la population», a-t-il souligné. De son côté, le Directeur Général de l’AGETIPE, Aboubacar Kourouma a rappelé les objectifs globaux de ce projet, qui s’inscrit dans une démarche visant à améliorer les conditions de vie des populations tout en offrant des opportunités d’emploi aux jeunes. «Non seulement ce projet vise à améliorer les conditions de vie, mais aussi à donner de l’emploi temporaire aux jeunes bénéficiaires. Ils doivent être disciplinés et écouter les superviseurs de l’AGETIPE, qui sont là pour encadrer», a-t-il déclaré. Une collaboration saluée par la commune Pour Mamady Fatou Oularé, représentant de la commune, cette initiative est d’une importance capitale. «L’assainissement est une priorité pour nous à la commune. Nous sommes heureux de collaborer avec l’AGETIPE dans cette initiative. Parce que la propreté, c’est la santé», a-t-il affirmé. Cette opération s’inscrit dans une dynamique nationale qui a déjà touché plusieurs communes de Conakry et la ville de Kankan, témoignant de l’engagement de l’AGETIPE à accompagner les collectivités locales dans l’assainissement et le développement durable. Les habitants de Faranah espèrent que cette initiative marquera un tournant dans la gestion de l’environnement local et dans la sensibilisation à la propreté urbaine.          

L’Office National des Aéroports (ONDA) a nommé Aziz Benjelloun comme directeur du pôle Marketing et Commercial. Détails. Cette nomination s’inscrit dans une dynamique de transformation profonde de l’Office, a indiqué l'office dans un communiqué.   Titulaire d’un MBA de l’Université de Floride, Aziz Benjelloun a construit un parcours professionnel solide. D’Unilever à Microsoft, de Mondelēz International à Intelcia, il a occupé des fonctions clés dans le marketing, le développement commercial et la direction stratégie, en pilotant des marques majeures et en conquérant de nouveaux marchés, du Maghreb jusqu’au Moyen-Orient. Selon la même source, Aziz Benjelloun aura pour mission de redéfinir l’approche commerciale, de développer de nouveaux partenariats aériens, et de réinventer l’expérience client au niveau commercial dans les espaces aéroportuaires. Il pilotera également la stratégie de développement des offres et services commerciaux, dans une perspective de transformation des aéroports en véritables lieux de vie, connectés aux attentes des passagers d’aujourd’hui.   Dans le cadre de sa stratégie « Aéroports 2030 », l’ONDA place le capital humain au cœur de sa transformation. Conscient que la réussite de ses ambitions passe avant tout par les femmes et les hommes qui portent ses projets, l’Office investit dans le développement des compétences, la formation continue et l’émergence de nouveaux talents. Cette dynamique vise à bâtir une organisation agile, innovante et tournée vers l’excellence opérationnelle, capable d’accompagner les grandes mutations du secteur aérien et d’offrir aux passagers une expérience aux meilleurs standards internationaux