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- Agriculture : Ces ravageurs qui grignotent notre souveraineté alimentaire [INTÉGRAL]by Omar ASSIF on 08/06/2025 at 8h41
Les pertes causées par les ravageurs pèsent sur les rendements et les revenus agricoles. Le Maroc engage des efforts pour les contenir durablement. Depuis juin 2017, et à l’initiative d’une association chinoise, le monde célèbre la Journée mondiale des ravageurs avec pour objectif de sensibiliser à l'importance de la lutte antiparasitaire et à ses avantages pour la santé publique, l'agriculture et l'environnement. Si parmi les ravageurs se trouve un certain nombre de vertébrés (rongeurs en tête de liste), les espèces principales qui appartiennent à cette catégorie sont des insectes qui causent des dégâts aux cultures. Au Maroc, les ravageurs agricoles continuent de menacer la production, malgré les efforts de lutte déployés. Parmi les plus redoutables figure la fameuse Tuta absoluta, mineuse de la tomate et hantise des producteurs. A elle seule, cette espèce peut entraîner des pertes allant jusqu'à 35% des récoltes. Originaire d'Amérique du Sud, cette chenille a également fini par développer une résistance à plusieurs insecticides, rendant sa gestion plus complexe. Méthodes intégrées Pour faire face à ces menaces, le Maroc mise de plus en plus sur des méthodes dites "intégrées". Cette approche combine plusieurs techniques : piégeage, surveillance, rotations culturales et usage ciblé de traitements. Une méthode qui ambitionne de mettre en œuvre des actions qui ciblent chaque maillon du cercle vicieux qui est à l’origine de la prolifération des ravageurs et des dégâts importants qu’ils peuvent ainsi causer à l’économie et aux producteurs. Une des illustrations de cette approche passe par un réseau national de piégeage qui permet de suivre l’évolution des populations de mouches des fruits. Lorsqu’un seuil critique est dépassé, certaines actions prédéfinies sont mises en œuvre. En parallèle, la lutte se fait également à travers la «technique de l’insecte stérile». Exemple de la région d’Agadir, où une usine pilote produit des millions de mâles de mouche méditerranéenne des fruits (Ceratitis capitata) rendus stériles, relâchés ensuite dans la nature pour freiner la reproduction des populations sauvages. Contrôle biologique L’autre piste prometteuse de lutte contre les ravageurs qui est également explorée par le Royaume est le «biocontrôle». L’idée est de s’appuyer sur les ennemis naturels des ravageurs, ou sur des micro-organismes spécifiques, pour les éliminer sans nuire à l’environnement. Des essais sont menés avec des bactéries (Bacillus thuringiensis, notamment) ou des insectes auxiliaires comme la punaise Calpop (Macrolophus pygmaeus), qui est un prédateur naturel de la mineuse de la tomate. Dans certaines exploitations-pilotes, les producteurs sont encouragés à planter des «bandes fleuries» ou des haies pour attirer ces auxiliaires. Ces techniques restent encore peu répandues, en raison de leur coût ou du manque de formation, mais elles ouvrent la voie à une agriculture plus résiliente et plus fondée sur la nature. Des institutions comme l’INRA jouent à cet égard un rôle important en mettant en place des plateformes de démonstration qui testent et mettent en avant ces techniques de contrôle biologique des ravageurs. Changement climatique Au vu de l’importance de son secteur agricole dans l’économie nationale et le développement local, la lutte intégrée contre les ravageurs est un enjeu de sécurité et de souveraineté alimentaire. Les bouleversements causés par les impacts des changements climatiques compliquent cependant la donne. Des hivers plus doux favorisent la survie des ravageurs, et des sécheresses prolongées affaiblissent les plantes, les rendant plus vulnérables. Les scientifiques, aussi bien au Maroc qu’ailleurs, constatent par ailleurs que de nouveaux ravageurs apparaissent dans des zones où ils étaient auparavant absents. Pour anticiper ces évolutions, les chercheurs marocains recommandent d’adapter les itinéraires techniques : choisir des variétés plus résistantes, allonger les rotations, diversifier les cultures. Des formations sont organisées dans plusieurs régions pour sensibiliser les agriculteurs aux méthodes alternatives. Mais la généralisation de ces pratiques prendra du temps. La lutte contre les ravageurs s’annonce comme un travail de fond, autant qu’un défi immédiat. Omar ASSIF 3 questions à Dr Ahmed Taheri : « Les coûts liés aux ravageurs et espèces exotiques envahissantes au Maroc sont encore sousévalués » Quelle différence faites-vous entre ravageurs, espèces invasives et espèces exotiques envahissantes, notamment dans le contexte agricole marocain ? Ces notions recouvrent des réalités distinctes, bien qu’elles puissent se recouper. Un ravageur est un animal nuisible aux cultures ou aux stocks agricoles, comme certains insectes, acariens ou nématodes, causant des pertes économiques directes. À côté d’eux, on distingue les agents pathogènes (champignons, bactéries, virus), responsables de maladies végétales, mais qui ne sont pas classés comme ravageurs au sens strict. Une espèce invasive est une espèce, animale, végétale ou microbienne, dont la prolifération rapide perturbe fortement les écosystèmes, la biodiversité, les services écologiques, voire la santé humaine. Lorsqu’elle est introduite hors de son aire naturelle et devient nuisible, on parle d’espèce exotique envahissante. Au Maroc, certains ravageurs agricoles comme la mineuse de la tomate ou le charançon rouge du palmier sont à la fois exotiques et envahissants, mais tous les ravageurs ne sont pas exotiques, et toutes les espèces invasives ne concernent pas directement l’agriculture. À partir de vos travaux, quelles sont les estimations les plus crédibles du coût économique ou écologique des ravageurs et espèces envahissantes au Maroc ? Les coûts liés aux ravageurs et espèces exotiques envahissantes au Maroc sont encore sous-évalués, bien que les pertes observées soient importantes. Des espèces comme la mouche méditerranéenne des fruits ou la drosophile à ailes tachetées provoquent chaque année des pertes agricoles et nécessitent des traitements coûteux. Ces coûts comprennent aussi la surveillance phytosanitaire, les restrictions commerciales et les campagnes de lutte. Sur le plan écologique, des espèces comme le crabe bleu, la gambusie, la fourmi d’Argentine ou la morelle jaune perturbent les habitats, concurrencent les espèces locales et déséquilibrent les écosystèmes. Faute de données consolidées, il est difficile d’estimer précisément l’ampleur des impacts. Un cadre national de suivi est donc indispensable. Nous travaillons actuellement à une estimation rigoureuse des coûts, qui sera prochainement publiée. Quelles recommandations prioritaires formuleriez-vous pour améliorer la gestion des ravageurs dans un contexte de changement climatique ? Le changement climatique accroît la pression des ravageurs : il élargit leurs aires de répartition, accélère leurs cycles biologiques, et rend les plantes plus vulnérables face aux attaques, en affaiblissant leurs mécanismes de défense. Il devient prioritaire de renforcer les systèmes de surveillance et d’élaborer des modèles prédictifs intégrant les variables climatiques. Il faut aussi généraliser la gestion intégrée des bioagresseurs (IPM) : lutte biologique, pratiques agroécologiques, rotations, et réduction des intrants chimiques. Enfin, il convient de soutenir la recherche appliquée, renforcer les capacités d’intervention rapide, améliorer la coordination interinstitutionnelle, et sensibiliser les agriculteurs aux solutions durables. International : La sécurité alimentaire mondiale mise à mal par les ravageurs À l’échelle mondiale, les ravageurs détruisent chaque année jusqu’à 40% des cultures vivrières, selon la FAO. Le coût économique global est estimé à 220 milliards de dollars par an. Les ravageurs agricoles affectent bien plus que les cultures : selon la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), ils comptent parmi les cinq principaux facteurs directs de perte de biodiversité à l’échelle mondiale. Dans un article publié dans Nature Sustainability (2021), des chercheurs estiment qu’en Afrique subsaharienne, la productivité agricole serait 20 à 25% plus élevée sans la pression parasitaire. L’impact est d’autant plus grave que 80% des petits exploitants ne disposent d’aucun accès aux systèmes d’alerte ou de lutte biologique. Le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) appelle pour sa part à renforcer la biosurveillance et la coopération transfrontalière, rappelant que «la prévention coûte dix fois moins que la réaction». Cochenille du cactus : Le ravageur qui n’en finit pas de décimer des cactus marocains La cochenille du cactus est un exemple parlant des dégâts qu’un ravageur peut causer à une filière agricole. Apparue au Maroc en 2014, cette espèce qui porte le doux nom scientifique de Dactylopius opuntiae, a décimé en quelques années des milliers d’hectares de figuiers de Barbarie. Ce ravageur, minuscule insecte originaire d’Amérique, a d’abord été signalé dans la région de Sidi Bennour, avant de se propager rapidement aux régions de Doukkala, du Haouz, puis au Souss. En 2022, plus de 15.000 hectares étaient détruits ou gravement atteints, selon le ministère de l’Agriculture. La cochenille s’installe sur les raquettes du cactus, affaiblit la plante jusqu’à la dessécher, et échappe aux traitements classiques. Son mode de dissémination (par le vent, les vêtements ou les véhicules) rend sa progression difficile à contenir. Face à l’ampleur du fléau, l’État a interdit les transports de matériel végétal et financé des opérations d’arrachage massif dans les zones touchées. Pour reconstituer les vergers, l’Institut National de Recherche Agronomique (INRA) a identifié sept variétés résistantes, aujourd’hui multipliées dans les stations régionales. Mais les dégâts sont durables : perte de revenus et effondrement local d’une économie qui dépendait du cactus, sans oublier la perte de variétés de cactus dont les fruits étaient très appréciés des Marocains. Cette crise, encore en cours, reste l’un des exemples les plus frappants de la destruction silencieuse que peut exercer un ravageur sur un territoire.
- Finale LDN. UEFA / Ce soir ‘’Espagne-Portugal’’ : Horaire ? Chaînes ?by A. KITABRI on 08/06/2025 at 8h35
Après la petite finale, le focus sera sur la grande affiche de ce dimanche 8 juin 2025 en début de soirée : une finale 100 % ibérique entre deux géants du football européen, l’Espagne et le Portugal. L'Espagne dispute une nouvelle finale de Ligue des Nations après celle perdue en 2021. Le Portugal, de son côté, vise un deuxième sacre dans la compétition, six ans après son premier triomphe en 2019. Les Espagnols ont validé leur billet pour cette finale au terme d’une demi-finale d’anthologie face à la France (5-4), dans un match spectaculaire et riche en rebondissements. Les Portugais, eux, ont renversé l’équipe hôte, l’Allemagne, avec une victoire maîtrisée 2-1. Ce choc promet un affrontement intense entre deux styles bien distincts mais complémentaires : une Espagne portée vers l’attaque, fluide et créative, face à un Portugal rigoureux, solide et redoutable en transition. En plus du trophée et du prestige du sacre, le vainqueur recevra une prime de 10 millions d'euros. Le perdant se consolera avec 9 millions d’euros ! 🔹 Lieu : Munich Arena, Allemagne 🕘 Coup d’envoi : 20h00 📺 Diffusion : BeIN Sports (Mena) et TF1(France)
- Classement LDN. UEFA / Ce dimanche ‘’France-Allemagne’’ : Horaire ? Chaînes ?by A. KITABRI on 08/06/2025 at 8h01
En prélude à la finale de la Ligue des Nations 2025 prévue ce soir, place au match de classement en début d’après-midi entre la France et l’Allemagne. Battues, en demi-finale, respectivement par l’Espagne (5-4) et le Portugal (2-1), chacun des deux camps souhaite conclure la compétition sur une note positive en décrochant la troisième place. Au-delà de l’enjeu sportif, la rencontre a également une dimension financière : le vainqueur repartira avec une prime de 8 millions d’euros, contre 7 millions pour le perdant. Mais c’est surtout une question de prestige. Les confrontations entre la France et l’Allemagne sont toujours des rendez-vous à haute intensité émotionnelle, tant pour les joueurs que pour les supporters et les médias sportifs des deux nations. 🔹 Lieu : Stuttgart 🔹 Coup d’envoi : 🕘14h00 🔹 Diffusion : 📺BeIN Sports (Mena) et TF1 (France)
- Basketball Africa League : Le FUS s'incline d'entréeby A. KITABRI on 07/06/2025 at 20h05
Le FUS a entamé, vendredi, son parcours dans la phase finale de la Basketball Africa League (BAL), actuellement en cours à Pretoria, par une défaite frustrante face aux Capverdiens de Créole Stars. Une rencontre que les Marocains ont longtemps dominée au score, avant de laisser filer la victoire dans les deux derniers quarts. Classé 8e avant le début de cette phase finale, sur la base des performances enregistrées lors de la phase des Conférences, le FUS jouait un match crucial pour déterminer son adversaire en quart de finale. Suite à cette défaite, les Fussistes affronteront en quart de finale Al Etihad d’Alexandrie, vainqueur d’Al Ahly Tripoli lors des matchs préliminaires. De leur côté, les Capverdiens de Créole Stars joueront contre les Libyens d’Ahly.
- CDM des Clubs Etats Unis 25: Le Programme de la phase de poules ( heure au Maroc)by A. KITABRI on 07/06/2025 at 19h20
La Coupe du Monde des Clubs débute dans une semaine ! 📅 Voici le programme complet de la phase de groupes, avec les matchs indiqués à l’heure marocaine : 📅 Samedi 14 au dimanche 15 juin (nuit) Groupe A : 🕐 01h00 – Al Ahly 🆚 Inter Miami 📅 Dimanche 15 juin Groupe C : 🕔 17h00 – Bayern Munich 🆚 Auckland City Groupe B : 🕗 20h00 – Paris Saint-Germain 🆚 Atlético de Madrid Groupe A : 🕚 23h00 – Palmeiras 🆚 Porto Groupe B : 🕐 03h00 (lundi) – Botafogo 🆚 Seattle Sounders 📅 Lundi 16 juin Groupe C : 🕗 20h00 – Chelsea 🆚 LAFC Groupe D : 🕚 23h00 – Boca Juniors 🆚 Benfica 📅 Mardi 17 juin Groupe C : 🕑 02h00 – Flamengo 🆚 Espérance de Tunis Groupe F : 🕔 17h00 – Fluminense 🆚 Borussia Dortmund Groupe E : 🕗 20h00 – River Plate 🆚 Urawa Red Diamonds Groupe F : 🕚 23h00 – Ulsan HD 🆚 Mamelodi Sundowns 📅 Mercredi 18 juin Groupe E : 🕑 02h00 – Monterrey 🆚 Inter Milan 🔺Groupe G : 🕔 17h00 – Manchester City 🆚 Wydad 👕 Groupe H : 🕓 16h00 – Real Madrid 🆚 Al Hilal Groupe H : 🕚 23h00 – Pachuca 🆚 FC Salzburg 📅 Jeudi 19 juin Groupe G : 🕑 02h00 – Al Ain 🆚 Juventus Groupe A : 🕔 17h00 – Palmeiras 🆚 Al Ahly Groupe A : 🕗 20h00 – Inter Miami 🆚 Porto Groupe B : 🕚 23h00 – Seattle Sounders 🆚 Atlético de Madrid 📅 Vendredi 20 juin Groupe B : 🕑 02h00 – Paris Saint-Germain 🆚 Botafogo Groupe C : 🕔 17h00 – Benfica 🆚 Auckland City Groupe D : 🕖 19h00 – Flamengo 🆚 Chelsea Groupe D : 🕚 23h00 – LAFC 🆚 Espérance de Tunis 📅 Samedi 21 juin Groupe C : 🕑 02h00 – Bayern Munich 🆚 Boca Juniors Groupe F : 🕔 17h00 – Mamelodi Sundowns 🆚 Borussia Dortmund Groupe E : 🕗 20h00 – Inter Milan 🆚 Urawa Red Diamonds Groupe F : 🕚 23h00 – Fluminense 🆚 Ulsan HD 📅 Dimanche 22 juin Groupe E : 🕑 02h00 – River Plate 🆚 Monterrey 🔺Groupe G : 🕔17h00 – Juventus 🆚 Wydad 👕 Groupe H : 🕗 20h00 – Real Madrid 🆚 Pachuca Groupe H : 🕚 23h00 – FC Salzburg 🆚 Al Hilal 📅 Lundi 23 juin Groupe G : 🕑 02h00 – Manchester City 🆚 Al Ain Groupe B : 🕗 20h00 – Atlético de Madrid 🆚 Botafogo Groupe B : 🕗 20h00 – Seattle Sounders 🆚 Paris Saint-Germain 📅 Mardi 24 juin Groupe A : 🕑 02h00 – Inter Miami 🆚 Palmeiras Groupe A : 🕑 02h00 – Porto 🆚 Al Ahly Groupe C : 🕗 20h00 – Benfica 🆚 Bayern Munich Groupe C : 🕗 20h00 – Auckland City 🆚 Boca Juniors 📅 Mercredi 25 juin Groupe D : 🕑 02h00 – Espérance de Tunis 🆚 Chelsea Groupe D : 🕑 02h00 – LAFC 🆚 Flamengo Groupe E : 🕑 02h00 – Inter Milan 🆚 River Plate Groupe E : 🕑 02h00 – Urawa Red Diamonds 🆚 Monterrey Groupe F : 🕗 20h00 – Borussia Dortmund 🆚 Ulsan HD Groupe F : 🕗 20h00 – Mamelodi Sundowns 🆚 Fluminense 📅 Jeudi 26 juin 🔺Groupe G : 🕗 20h00 – Wydad 🆚 Al Ain 👕 Groupe G : 🕗 20h00 – Juventus 🆚 Manchester City 📅 Vendredi 27 juin Groupe H : 🕑 02h00 – Al Hilal 🆚 Pachuca Groupe H : 🕑 02h00 – FC Salzburg 🆚 Real Madrid
- CDM Clubs 25 / Arbitrage: Du nouveau dans les règles du jeu !by A. KITABRI on 07/06/2025 at 16h55
La prochaine CDM des clubs, organisée du 14 juin au 13 juillet, sera la première compétition au cours de laquelle seront appliqués cinq changements majeurs aux Lois du jeu récemment approuvés par le Conseil international du football association (IFAB), qui détermine et fait évoluer les règles du jeu du football, sur une proposition de la FIFA : ✅Les 5 changements approuvés par l’IFAB : 👌1-Temps de possession du ballon par le gardien 🔹 Si le gardien de but garde le ballon plus de 8 secondes, selon la nouvelle loi, l’équipe adverse bénéficiera désormais d’un corner, au lieu d’un coup franc indirect . 👌2-Situations de balle à terre Si le jeu est arrêté alors que le ballon se trouve hors de la surface de réparation: 🔹La balle sera rendue à l’équipe qui en avait clairement la possession 🔹 Si cela n’est pas clair, elle reviendra à la dernière équipe à avoir touché le ballon. 👌3-Contact avec le ballon hors du terrain Si un remplaçant, un entraîneur ou un joueur expulsé touche volontairement le ballon alors qu’il est en train de sortir des limites du terrain: 🔹 L’arbitre accordera un coup franc indirect sans sanction disciplinaire. 👌4-Souplesse dans l’annonce des décisions de la VAR Les Associations responsables des compétitions pourront ; 🔹 Autoriser les arbitres à expliquer publiquement leurs décisions après visionnage vidéo, 🔹 Choisir de ne pas le faire, selon les règlements de chaque tournoi. 👌5-Positionnement des arbitres assistants Pour mieux juger les actions sur la ligne de but et le hors-jeu avec l’aide de la VAR : 🔹Les arbitres assistants se placeront désormais sur la ligne du point de penalty, et non plus sur la ligne de but. ✅Innovations technologiques et comportement des joueurs : 🔹Des caméras corporelles sur les arbitres pendant la Coupe du monde des clubs afin d’offrir aux fans des images exclusives en direct depuis la perspective de l’arbitre. 🔹Seuls les capitaines d’équipe seront désormais autorisés à s’adresser aux arbitres dans certaines situations.
- Prière de l'Aïd Al-Adha : Forte affluence des fidèles vers les mosquéesby L'Opinion on 07/06/2025 at 15h40
Les Marocains se sont rués en grand nombre vers les mosquées pour accomplir la prière de l'Aïd Al-Adha dans une atmosphère empreinte de spiritualité. Reportage.
- Internet : le Maroc atteint un taux de pénétration dépasse 90% (Baromètre)by Yahya Bouhamidi on 07/06/2025 at 14h32
Selon un rapport du Baromètre mondial des données, le taux de pénétration d’Internet au Maroc atteint 92,2% en 2025. Des inégalités linguistiques d’accès aux données persistent toutefois. Détails Selon le rapport, le Maroc offre un exemple probant de la manière dont un investissement stratégique concerté dans les infrastructures de télécommunication « peut combler le fossé ». L’indice adopté par le Baromètre est une moyenne pondérée de 14 indicateurs comprise entre 0 et 100. Etant légèrement au-dessous de la moyenne mondiale de 36,82 avec un score de 35,41, le Maroc est classifié comme pays à moyenne capacité en termes d’accès aux données. Malgré ce bon score ainsi que son excellente performance en termes d’infrastructure, le rapport fait état d’une faible parité linguistique dans l’accès aux données. « Le Maroc n'inclut pas assez la langue amazighe dans les données formelles malgré son statut de langue officielle », lit-on. « La Constitution marocaine de 2011 reconnaît l'arabe et l'amazigh comme langues officielles, et la loi organique n° 26.16 de 2019 soutient leur intégration dans la vie publique. Cependant, aucune disposition claire n'exige que les données gouvernementales soient accessibles en amazigh, ce qui limite la mise en œuvre pratique et l'inclusivité linguistique. Cela réduit considérablement la portée et la facilité d'utilisation des données publiques, en particulier dans les sociétés multilingues », poursuit la même source.
- SM le Roi, Amir Al-Mouminine, accomplit la prière de l'Aïd Al-Adha à la mosquée Hassan II à Tétouan et reçoit les vœux en cette heureuse occasionby L'Opinion avec MAP on 07/06/2025 at 10h47
Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Amir Al-Mouminine, que Dieu L'assiste, accompagné de SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan, de SAR le Prince Moulay Rachid, de SA le Prince Moulay Ahmed et de SA le Prince Moulay Ismaïl, a accompli, samedi 10 Di Al Hijja 1446 de l'Hégire, correspondant au 07 juin 2025, la prière de l'Aïd Al-Adha béni à la mosquée Hassan II à Tétouan. De nombreux citoyens se sont massés tout au long de l'itinéraire emprunté par le Cortège Royal pour partager avec SM le Roi, Amir Al-Mouminine, la joie de ce jour béni et souhaiter bonne fête et longue vie au Souverain. A Son arrivée à la mosquée, Sa Majesté le Roi a passé en revue un détachement de la Garde Royale qui rendait les honneurs. Après la prière de l'Aïd, l'Imam a mis en avant dans son prêche les significations spirituelles profondes de l'Aïd Al Adha qui couronne les dix premiers jours de Di Al Hijja, notant que cette fête n’est pas une occasion passagère, mais elle est porteuse de significations religieuses fortes illustrant l’attachement profond des membres du peuple aux différents aspects de la Sainte religion et leur volonté de se rapprocher du Très-Haut, en s’évertuant à consolider les liens sociaux et familiaux à travers cet événement vénérable. Partant de la responsabilité qu’incombe à Sa Majesté le Roi, en tant qu’Amir Al-Mouminine, fidèle protecteur des cultes de la religion et de Sa Volonté de lever la gêne et le préjudice et de favoriser la mise en place de la facilitation en se conformant à la teneur du verset coranique : "Et Il ne vous a imposé aucune gêne dans la religion", le Souverain a invité cette année Son cher peuple à s’abstenir d’accomplir le rite du sacrifice de l’Aïd, a rappelé l’Imam. Sa Majesté le Roi, que Dieu Le glorifie, procédera, au nom de Son peuple fidèle, au rituel du sacrifice, suivant en cela la sounna de Son Aïeul le Prophète Sidna Mohammed, que la paix et la bénédiction soient sur Lui, quand Il avait immolé deux moutons en disant: "celui-ci est pour moi, cet autre est au nom de ma Oumma", a-t-il poursuivi. L'Imam a conclu en implorant le Tout-Puissant de préserver SM le Roi, Amir Al-Mouminine, de couronner de succès Ses actions pour le bien de Son peuple fidèle et de Le combler en les personnes de SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan, de SAR le Prince Moulay Rachid et de l'ensemble des membres de l'Illustre Famille Royale. Il a également élevé des prières pour le repos de l'âme des regrettés Souverains, feu SM le Roi Mohammed V et feu SM le Roi Hassan II, que Dieu Les agrée en Sa sainte miséricorde. SM le Roi, Amir Al-Mouminine, a ensuite été salué par les chefs des missions diplomatiques islamiques accréditées au Maroc qui ont présenté au Souverain leurs félicitations et leurs meilleurs vœux. Par la suite, SM le Roi, Amir Al-Mouminine, a procédé, en Son nom et au nom de Son peuple fidèle, au rituel du sacrifice, alors que des coups de canon retentissaient à l'occasion de ce jour de fête. A cette occasion, Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Amir Al-Mouminine, que Dieu L'assiste, accompagné de SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan, de SAR le Prince Moulay Rachid et de SA le Prince Moulay Ahmed, a reçu les voeux du Chef du gouvernement, des présidents des deux Chambres du Parlement, du Président-délégué du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire, Premier Président de la Cour de Cassation, du Président du Ministère Public, Procureur général du Roi près la Cour de Cassation, des Présidents des instances constitutionnelles, et de plusieurs hautes personnalités civiles et militaires.
- Coopération sécuritaire : Les dessous de la traque implacable des “grands malfrats” français au Marocby Anass MACHLOUKH on 07/06/2025 at 7h00
De plus en plus de grands criminels français se font arrêter au Maroc au moment où l'Hexagone est ébranlé par une montée sans précédent du crime organisé. Décryptage. Jamais le Maroc n’a offert autant de délinquants “prêts à porter” aux autorités françaises. La traque continue avec un succès retentissant. Qu’ils soient Français de souche, Franco-Marocains ou Franco-Algériens, les criminels ultramédiatisés sous le coup des notices rouges sont de plus en plus nombreux à se faire écrouer au Maroc. Dernier en date. Un certain Badiss Mohamed Amide Bajjou, ce Franco-Marocain de 24 ans a été interpellé, mercredi, à Tanger par la police marocaine. Grâce à des renseignements ultraprécis fournis par la DGST, les éléments de la Brigade nationale de la Police judiciaire ont mis la main sur le suspect, poursuivi depuis des semaines par la police française pour son implication présumée dans une série d’enlèvements dans les milieux de la crypto-monnaie en France. Malgré son jeune âge, ce natif du Chesnay aux Yvelines est soupçonné d’être le cerveau d’un immense réseau d’enlèvement ciblant des détenteurs de crypto-monnaies et leurs proches. Il aurait même commandité des rapts depuis l’étranger. Lui et ses sbires séquestrent leurs victimes ayant fait fortune dans les cryptomonnaies pour demander ensuite une rançon contre leur libération. Ils visaient surtout les plus bavards qui étalaient leurs success stories sur Internet. Les ravisseurs ne s'embarrassent pas de kidnapper leurs cibles en plein jour de façon spectaculaire, comme ce fut le cas lors de la tentative d’enlèvement de David Balland et de sa compagne en janvier dernier. Une séquence qui a défrayé la chronique par sa violence. Au 11ème arrondissement de Paris, des individus cagoulés armés s’en sont pris violemment à l’homme et sa compagne pour les engouffrer de force dans une camionnette. Une scène surréaliste qui a fait le tour des médias et des réseaux sociaux. Tout le monde à l'Hexagone en fut horrifié. Depuis janvier, les rapts et les tentatives d'enlèvements se multiplient à un rythme inquiétant en France. Un phénomène nouveau qui touche particulièrement les milieux de la crypto-monnaie. La police française est quasiment convaincue que Badiss Mohamed Amide Bajjou est derrière ce rapt et serait également lui qui a commandité depuis le Maroc l’agression d'une femme de 56 ans en région parisienne pour réclamer une rançon en cryptomonnaie contre sa libération. Lorsqu’il a été arrêté à Tanger, la police marocaine a découvert à l’issue des perquisitions des armes blanches, y compris des épées et des coutelas, une somme d'argent et des dizaines de téléphones portables et d'appareils de communication. Maintenant, reste à savoir si le suspect sera extradé vers la France sachant qu’il a la double nationalité franco-marocaine. Cette arrestation n’a pas manqué de contenter les autorités françaises. Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, en a jubilé. "Je remercie sincèrement le Maroc pour cette arrestation qui montre l’excellente coopération judiciaire entre nos deux pays, en particulier contre la criminalité organisée", a-t-il écrit sur X. Le bal des délinquants continue ! Le Garde des sceaux se rend bien compte à quel point est vital le concours du Maroc dans la lutte contre le crime organisé, de plus en plus inextricable et internationalisé. On se souvient bien de la fameuse phrase qu’il a prononcée, en mars dernier, lors de sa récente visite à Rabat. “La France serait moins sûre sans le travail du Maroc”, a-t-il reconnu. Cet aveu ne fut pas un hasard, mais un sincère remerciement au travail énorme des autorités marocaines qui se livrent depuis des années à une véritable traque des grands criminels français, dont les complices de Mohammed Amra. Le 14 mai 2024, ce narcotrafiquant était parvenu à s’évader de sa prison en Normandie à l’aide d’un commando cagoulé qui l’a libéré d’un cortège pénitentiaire en plein route, faisant deux morts et trois autres blessés chez les agents pénitentiaires. Le fugitif est finalement arrêté en Roumanie au bout de neuf mois de cabale. En même temps, deux de ses complices ont été interpellés à Marrakech dans le cadre d’un mandat d’arrêt international. Des sources policières citées par “Le Monde” à ce moment avaient fait état d’une “réponse extrêmement rapide, de l’ordre de quelques heures” des autorités marocaines. Il ne s’agit que d’un cas parmi d’autres, dont celui du célèbre cyber-criminel Sébastien Raoult. Cet étudiant français que les autorités marocaines avaient arrêté et extradé, le 25 janvier 2023, vers les Etats-Unis, où il était dans le viseur du FBI. Ce “gig” avait tracassé les autorités américaines après avoir piraté des sites d’entreprises américaines. Rien à voir avec le contexte politique ! Contrairement à plusieurs analyses médiatiques, ce succès de la coopération sécuritaire à tous les niveaux n’est pas dû strictement au contexte politique. De nombreux analystes se méprennent lorsqu’ils pensent que la coopération sécuritaire a atteint un tel niveau d’efficacité après la réconciliation franco-marocaine. Force est de rappeler que les liens entre les services de renseignements et les autorités judiciaires transcendent les vicissitudes de la politique et les soubresauts diplomatiques. “Le temps des renseignements n’est absolument pas le temps politique”, lâche une source du ministère de l’Intérieur, rappelant que la coopération a été maintenue même au plus fort de la crise diplomatique entre Rabat et Paris. Notre source, qui a préféré garder l’anonymat, cite l’exemple de l’Imam Iquioussen qui a été rapatrié au Maroc en 2023 au moment où la crise diplomatique battait son plein. Alors, Gérald Darmanin voulait se débarrasser de l’Imam sulfureux à tout prix, en en faisait même une affaire d’Etat. Bien que le Maroc n’eût aucun intérêt à accueillir un individu soupçonné de radicalisation, il a été finalement rapatrié au moment où les contacts diplomatiques étaient quasiment gelés. La seule fois où la coopération judiciaire et l’échange de renseignements furent véritablement rompus était à l’époque du président François Hollande en 2014 à cause d’une maladresse impardonnable de la Justice française à l’ambassade du Royaume à Paris. Le président français s’est excusé formellement de cet incident avant que les choses ne reprennent leur cours normal. Le Maroc avait ensuite aidé la France à déjouer des attentats terroristes et à mettre la fin sur les responsables des attentats de novembre 2015. Paris compte de plus en plus sur le Maroc Aujourd'hui, Paris compte plus que jamais sur le Maroc pour lutter contre le crime transnational. Secouée par une vague de criminalité sans précédent, la France cherche de plus en plus de l’aide de ses partenaires internationaux. La criminalité, que ce soit le narcotrafic ou celui des bandes organisées, a atteint un niveau tel qu'on parle de “mexicanisation de la France” dans les salons parisiens. Les cartels n’ont pas jamais été si nombreux avec des points de deal partout, surtout dans les zones périphériques autour des grandes villes. Dans un tel contexte, Paris compte sur le concours du Royaume pour le démantèlement des réseaux criminels, notamment ceux en lien avec le Maghreb. Ce qui fait l’objet du nouveau partenariat global que le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a annoncé, en avril, à Rabat lors de sa dernière visite au Maroc. Un partenariat étoffé par les accords de coopération judiciaire signés lors de la visite de Gérald Darmanin quelques semaines plus tard.