
L’opinion
L’Opinion: Créé en 1965, quotidien en français du parti de l’Istiqlal (P.I.)
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- Communiqué : Alerte sur un nettoyage ethnique en Cisjordaniepar Le Conseil Français du Culte Musulman (CFCM)
Au moment où les regards sont tournés vers Gaza, de nombreux experts du Proche-Orient, dont l’ancien ambassadeur de France en Israël, M. Gérard Araud et l’ancien Vice-Chef de l’état-major du Shape (OTAN), le Général Michel Yakovleff, alertent sur le nettoyage ethnique en cours contre les Palestiniens en Cisjordanie. Pourtant, la Cisjordanie n'est pas sous administration du Hamas. Nul ne peut donc invoquer ici le « droit d’Israël à se défendre contre les attaques du Hamas ». Ceux qui tentent de justifier les massacres de civils de Gaza par les atrocités commises contre les civils israéliens le 7 octobre 2023, doivent par conséquent revoir leurs positions sur Gaza et condamner avec force et sans réserve l’épuration ethnique qui se déroule en Cisjordanie. En effet, des colons extrémistes, avec la complicité passive ou active de l’armée israélienne, profitent de la situation à Gaza pour intensifier leurs expéditions violentes en Cisjordanie où des civils palestiniens se font battre chez eux sous les yeux de leurs enfants. Des assassinats aveugles et des brutalités en tous genres envers des civils innocents sont commis quotidiennement, et parfois en pleine nuit, dans le but de terroriser les populations civiles et les forcer à quitter leurs maisons et leurs terres. Ces violences qui vont en s'aggravant touchent les musulmans et les chrétiens de la Cisjordanie. Ces derniers font l’objet d’humiliations et de pressions par des colons extrémistes qui ont même pris pour habitude de littéralement cracher à leur passage. Le Patriarcat Arménien de Jérusalem, mettant en cause la complicité de la police israélienne, a déclaré, le 16 novembre 2023, que la communauté chrétienne de Jérusalem est confrontée à la plus grande menace existentielle de ses 16 siècles d’histoire. Ces brutalités qui touchent indistinctement chrétiens et musulmans démontrent l’imposture de ceux qui instrumentalisent cette tragédie au profit de leur concept fallacieux de « civilisation judéo-chrétienne » qui serait opposée à la civilisation musulmane. En France, le CFCM s’inquiète des prises de position de certaines personnalités publiques françaises qui tentent honteusement de justifier l’injustifiable. Celles du député (LR), Meyer Habib, en est la parfaite illustration. Celui-ci répète depuis trop longtemps la rhétorique des colons extrémistes : « un juif ne sera jamais un colon en Judée (Cisjordanie) ». Comment un député français peut-il reprendre à son compte une position en violation du droit international, contraire à la position constante de la France ? Comment peut-on laisser impuni un député de la Nation qui importe le conflit israélo-palestinien sur notre sol en reprenant de telles positions extrémistes, illégales et dangereuses ? Ceux qui font l’apologie du terrorisme ou des crimes de guerre contre les civils israéliens désarmés doivent être dénoncés et condamnés. Il doit en être de même pour ceux qui font l’apologie du terrorisme et des crimes de guerre contre les civils palestiniens désarmés. Le CFCM en appelle à tous et à toutes. Notre conscience humaine doit nous amener, quelles que soient nos croyances et nos convictions, à nous opposer à toutes les atrocités qui sont commises aujourd’hui sous nos yeux. Paris, 20 novembre 2023, Le Conseil Français du Culte Musulman (CFCM)
- CAN féminine Maroc 2024/ Ultime tour qualificatif Ce mardi, la liste des qualifiés sera closepar Abderrahmane Kitabri
Après le Maroc qualifié en tant que pays hôte, lundi se sont qualifiés deux autres pays: Afrique du Sud ,Algérie . Ce mardi, la liste des qualifiés sera close à l'issue des matches ‘’retour’’ du dernier tour au programme : *Namibie - Ghana (1-3 à l’aller) *Congo -Tunisie (2-5 à l’aller) *RD Congo -Guinée équatoriale (1-1 à l’aller ) *Botswana -Kenya (1-1 à l’ aller ) *Égypte - Sénégal (0-4 à l’aller) *Guinée -Mali (2-7 à l’aller) *Togo - Tanzanie (0-3 à l’aller) *Zambie -Angola (6-0 à l’aller) *Cap-Vert -Nigéria (0-5 à l’aller)
- Séisme d'Al Haouz : Poursuite à Taroudant de l'opération d'octroi des aides financières à la reconstructionpar L'Opinion avec MAP
L’opération d’octroi des aides financières destinées à la reconstruction des logements effondrés totalement ou partiellement suite au séisme du 8 septembre dernier, se poursuit activement au niveau de la province de Taroudant. Cette aide financière destinée aux familles affectées par le tremblement de terre sera attribuée en 4 tranches, dont un montant de 20.000 DH versé au titre de la première tranche, en vue d’entamer les travaux de reconstruction. Dans ce sens, les autorités locales en étroite coordination avec les autres intervenants, sont fortement mobilisées pour assurer la fluidité et l’efficacité de l’opération de versement de ces aides tout en veillant à l’accompagnement des bénéficiaires dans la phase technique de reconstruction. Parallèlement à l’opération d’octroi de la première tranche à la reconstruction, les populations des zones endommagées par le séisme continuent de percevoir les aides financières destinées aux familles touchées par la catastrophe naturelle et dont le montant s’élève à 2500 DH par mois. Dans des déclarations à la MAP, de nombreux bénéficiaires issus de la province de Taroudant, ont exprimé leur profonde gratitude à SM le Roi Mohammed VI pour la Haute Sollicitude dont le Souverain entoure les populations des zones touchées par le séisme. Ils ont salué hautement la forte mobilisation des autorités locales, qui veillent sur le terrain au bon déroulement de cette opération, qui s’inscrit dans le cadre des efforts visant à alléger les effets du séisme sur les populations touchées. Ils ont fait part de leur satisfaction du travail de qualité accompli par les services concernés en vue de leur permettre de bénéficier de toutes les aides qui leur sont destinées, notant qu’ils entameront très prochainement les travaux de reconstruction de leurs maisons endommagées par le séisme. Les autorités locales continuent de déployer des efforts énormes pour assurer la pleine réussite aux différentes étapes nécessaires au démarrage de l'opération de reconstruction et pour faciliter et simplifier l'ensemble des procédures y afférentes, tout en permettant aux habitants d'obtenir des permis de reconstruire et en leur fournissant une assistance technique. Dans ce sens, les commissions provinciales œuvrent d’arrche-pied en termes de traitement des doléances, requêtes et demandes formulées par la population touchée par le séisme et ce, en application des Hautes Instructions du Souverain. Il est à rappeler qu’application des Hautes Directives Royales, le gouvernement distribue, une aide financière directe de 140.000 dirhams pour les logements totalement effondrés et de 80.000 dirhams pour couvrir les travaux de réhabilitation des habitations partiellement effondrées.
- Filière sucrière : Nouvel appui financier au profit des agriculteurspar Rime Taybouta
Le gouvernement a accordé un nouvel appui financier de 80 DH/tonne de betterave à sucre et de 70 DH/tonne de canne à sucre, au profit des agriculteurs de la filière sucrière, a indiqué la Fédération Interprofessionnelle Marocaine du Sucre (FIMASUCRE). L'objectif de cette nouvelle mesure, qui sera mise en application sur les productions des plantes sucrières à partir de la campagne 2023/2024 est double, selon la fédération. D'une part, améliorer significativement la rentabilité, la compétitivité des cultures sucrières et les revenus des agriculteurs, et d'autre part, encourager l'expansion des surfaces cultivées, augmenter la production locale de sucre blanc et partant réduire les importations du sucre brut sur le marché international", indique un communiqué de la Fédération. Cette initiative gouvernementale souligne, souligne la même source, l'importance stratégique de la filière sucrière, qui contribue à la souveraineté alimentaire du pays, assure un revenu à plus de 80.000 agriculteurs, génère annuellement plus de 5 millions de journées de travail dans les zones rurales et injecte plus de 3 milliards de dirhams dans l'économie régionale. FIMASUCRE a indiqué dans le même communiqué, que ses départements ont joué un rôle crucial dès le lancement de la campagne sucrière actuelle en sécurisant l'approvisionnement en semences, engrais et autres intrants essentiels aux agriculteurs pour réaliser les semis des plantes sucrières. Pour les engrais en particulier, l'urée 46 et l'ammonitrate 33,5, les prix subventionnés par l'État ont été fixés respectivement à 330 DH et 240 DH le quintal. L'ensemble de ces mesures incitatives financières viennent améliorer la compétitivité et l'attractivité des plantes sucrières et renforcer la pérennité de la filière sucrière et de la souveraineté alimentaire du Maroc.
- Vers la concrétisation du projet Gazoduc Nigeria-Marocpar L'Opinion
La concrétisation du projet Gazoduc Nigeria-Maroc se profile dès 2024, selon les études de faisabilité et d'ingénierie ayant confirmé la viabilité dudit projet. En effet, depuis peu, de découvertes des vastes réserves gazières ont été observées au Nigeria, en Côte d'Ivoire, au Sénégal et en Mauritanie. Ces récentes découvertes soulignent l'urgence de la mise en œuvre du projet gazoduc Nigeria-Maroc, important pour l'Afrique. D’un coût de 25 milliards de dollars et une longueur de 5700 km, la production des gisements gaziers de la Côte d'Ivoire, du Sénégal et de la Mauritanie contribuera à l'approvisionnement européen par le gazoduc Nigeria-Maroc, tandis que le projet favorisera l'intégration régionale et le développement économique. La création de ce gazoduc constitue un axe stratégique pour l'Afrique de l'Ouest, favorisant l'électrification, la satisfaction des besoins en gaz domestique et l'arrêt des pratiques polluantes comme le torchage de gaz. En sécurisant un approvisionnement compétitif pour l'Europe, il promet des retombées positives pour toute la région. L'extension du gazoduc existant dans la zone de la Communauté économique des États de l’Afrique de l'ouest (Cedeao), va permettre l’augmentation de la capacité de 20 à 46 pouces à partir du Togo. Un débit optimal pour acheminer les ressources gazières de la région. Les réserves notables, notamment, celles du Nigeria, peu exploitées jusqu'à présent, prennent une importance cruciale avec l'instabilité géopolitique mondiale du gaz. La diversification des sources d'approvisionnement européennes ouvre des opportunités pour les pays de la région. Initié par le Maroc et le Nigeria, le projet du gazoduc a avancé rapidement depuis le protocole d'accord signé en 2016, indique- t-on.
- Nouveau projet du Pôle audiovisuel public: Les cahiers des charges verront le jour début 2024par MAP
Les cahiers des charges relatifs au projet du nouveau pôle audiovisuel public (Holding) réalisés actuellement à hauteur de 90% verront le jour en début de l'année prochaine, a annoncé lundi le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaïd. Répondant à une question lors de la séance des questions orales à la Chambre des représentants autour du "développement et de la modernisation du pôle audiovisuel", présentée par le Groupe Authenticité et Modernité, Bensaid a relevé la tenue d'un nombre important de réunions en présence de responsables de la Société nationale de radiodiffusion et de télévision (SNRT), la deuxième chaîne nationale (2M), Medi 1 TV et Medi 1 Radio en vue de préparer des cahiers des charges portant sur le renforcement de la production nationale, dans le cadre de la souveraineté culturelle. Ces cahiers des charges, a-t-il ajouté, prévoient également la réalisation des programmes et des films documentaires s'articulant autour du patrimoine culturel marocain et de l’histoire riche du Royaume destinés aux générations montantes, tout en veillant au renforcement de la présence des chaînes publiques nationales sur les plateformes numériques et l’utilisation des services de vidéo à la demande (SVoD), la programmation des débats politiques et l’ouverture sur la langue anglaise. Dans ce sens, le ministre a souligné que la réussite de toute stratégie est tributaire de la mise en place d'un contrat programme, notant que son département se penche sur la réalisation de ce contrat en coordination avec le ministère délégué chargé du budget, afin de concrétiser "l'ambition collective de développer un pôle audiovisuel public, notamment pour la chaine 2M”. Bensaid a souligné que la chaîne de télévision publique, qui a connu une évolution depuis son lancement, est entrée dans une nouvelle ère grâce au nouveau projet du pôle audiovisuel (Holding), notant que les conditions sociales et financières du personnel des chaines publiques restent au cœur de cette réforme nationale majeure. Ce pôle qui englobe la SNRT, 2M, Medi 1 TV et Medi 1 Radio fonctionne aujourd'hui en parfait harmonie et avec une nouvelle vision conçue conjointement par le ministère et les parties concernées, a conclu le ministre.
- Education nationale : Vers une hausse imminente des salaires des enseignants ?par Mina ELKHODARI
Les syndicats de l’enseignement considèrent que l’augmentation des salaires constitue une démarche essentielle pour la revalorisation de leur statut. Lors de ce nouveau round du dialogue, ils plaideront en faveur d’une augmentation de 3.000 dirhams négociables. Parviendront-ils donc à convaincre l’Exécutif ? L’ensemble du corps de l’Education nationale a le regard rivé sur la réunion prévue, mercredi 6 décembre, entre les syndicats les plus représentatifs, le ministre délégué en charge du Budget, Faouzi Lekjaa, et le ministre de l’Éducation nationale, Chakib Benmoussa. Une rencontre, le moins que l’on puisse dire, est qu’elle est décisive, étant donné que celle-ci sera consacrée à la valorisation des salaires et des primes des enseignants de l’école publique. En effet, cette réunion intervient dans le cadre du nouveau round de dialogue dicté suite à la décision du gouvernement de geler le nouveau Statut Unifié des enseignants, en attendant sa révision. Un round auquel, d’ailleurs, les syndicats de l’enseignement s’attachent afin d’aboutir à une nouvelle mouture du Statut, en mesure d’améliorer les conditions des enseignants et donc d’apaiser la tension dans le secteur. 3.000 de plus ! Lors de ladite rencontre tant attendue, les syndicats comptent faire entendre leur voix sur la question de l’équité salariale. L’idée étant, selon Miloud Maassid, secrétaire général de la Fédération nationale de l'enseignement (UMT), d’aligner le salaire des enseignants à celui des autres fonctionnaires de l’Etat. « Nous sommes en faveur d’une revalorisation salariale globale qui pourrait agir, dans le futur, sur l’attractivité du métier d’enseignant », plaide-t-il, relevant qu’à la différence d’autres pays, le salaire de l’enseignant, estimé à 5 000, n’encourage pas la nouvelle génération à en faire un choix. D’autant plus que le secteur de l’Education témoigne d’un besoin permanent en ressources humaines qualifiées, acteurs nécessaires à la réalisation des objectifs de la Feuille de route 2022-2026 pour une école de qualité pour tous. Ainsi, Younes Firachine, secrétaire général du Syndicat national de l’Education, nous a indiqué qu’une augmentation des salaires des enseignants d’une valeur de 3.000 dirhams a été proposée, dans le cadre des efforts visant à répondre aux revendications formulées par ces derniers. Il s’agit, selon notre interlocuteur, d’une proposition négociable qui sera examinée mercredi en présence du ministre délégué auprès du ministre de l’Économie et des Finances, Faouzi Lekjaa. Le syndicaliste soutient cette revendication par le travail « continu » mené par les enseignants même en dehors de la classe, notamment la préparation des fiches pédagogiques, la correction des exercices, des examens et pleines d’autres tâches qui vont au-delà des cours de classe. Primes et promotion Suite à l’approbation du nouveau Statut Unifié en Conseil de gouvernement, le ministre de l’Education nationale, Chakib Benmoussa, a annoncé des valorisations à travers les facilités de promotion, notamment à l’échelle 10, la création du grade d’excellence et les primes annuelles. Sauf qu’au regard des enseignants, la revalorisation du Statut de l'enseignant passe inévitablement par une révision correcte du salaire brut et ensuite des indemnités complémentaires et des primes. « La tutelle avait proposé une prime annuelle progressive de 10.000 dirhams qui profite à presque 12 000 enseignants, mais en contrepartie d’une charge de travail plus lourde. Chose que les enseignants ont refusé », nous explique Younes Firachine. La question de la promotion est également un dossier épineux qui fait objet de revendications de la part des syndicats. « Le ministère de l’Education a commencé à recruter depuis 2013 à partir de l’échelle 10. Depuis lors, près de 24 000 enseignants sont restés stagnés à l’échelle 10 depuis des années sans promotion », ajoute-t-il, lequel fait son pari sur ce nouveau round de dialogue pour examiner les solutions, à même d’accélérer la promotion des concernés. Accord formel avant 2024 Pour sa part, Youssef Allakouch, secrétaire général de la Fédération libre de l’enseignement, affiliée à l’Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM), qui participe aux négociations avec le gouvernement aux côtés des autres syndicats, rassure sur l’état d’avancement du dialogue. Il a indiqué que, comme souligné par le ministre Benmoussa, les parties prenantes parviendront à un accord avant l'adoption de l'actuel projet de loi de finances, et ce, afin d’assurer l’allocation des ressources financières nécessaires et de procéder à la mise en œuvre de l'accord à compter de début 2024. «Nous allons obtenir l’acquis formel relatif aux hausses des salaires bien avant janvier 2024, date à laquelle nous nous retrouverons autour de la table des négociations», détaille Youssef Allakouch. Il a appelé, à son tour, les enseignants grévistes à reprendre les cours après plus de six semaines de protestations impactant ainsi le parcours des milliers d’apprenants.
- Crédit immobilier : Voici les meilleurs taux que vous pouvez avoirpar l'Opinion
Les meilleurs taux pratiqués par les banques partenaires d’Afdal.ma sont restés bloqués à 4,50% sur 15 ans et 4,75% sur 25 ans. Les données de novembre confirment la stabilité des taux immobiliers. Contre toute attente, l'anticipation d'un emballement des taux immobiliers liée aux augmentations du taux directeur en 2022 ne s'est pas concrétisée. 4,75%. C’est le taux le plus compétitif auquel vous pouvez prétendre pour un prêt immobilier sur 25 ans et plus selon le comparateur de crédit immobilier en ligne Afdal.ma. Cette tarification est inchangée depuis plusieurs mois et novembre ne déroge pas à cette tendance, selon les données du comparateur. Sur une durée de 15 ans, les offres les plus avantageuses ressortent à 4,50%. À l’approche de la clôture de l’année, l’emballement anticipé des taux immobiliers suite aux hausses du taux directeur en 2022 n’a pas eu lieu. Au contraire, les conditions de financement sont demeurées relativement intéressantes surtout pour les candidats présentant des dossiers de qualité. Les ajustements tarifaires opérés par les banques ont donc été bien modestes par rapport à l’évolution des taux de référence. Par ailleurs, les acheteurs ont bénéficié d’une légère baisse des prix des biens résidentiels sur les neuf premiers mois de l’année, neutralisant partiellement l'impact de la hausse des taux d'intérêt dans certains cas. Les ventes de logement étant en forte baisse, les promoteurs pourraient baisser encore leurs prix pour stimuler la demande. Malgré un contexte complexe, la stabilité du taux directeur et le retour de l’inflation vers des niveaux acceptables sont des facteurs encourageants, suggérant au moins un statu quo des taux immobiliers.
- German Blanco : « la politique du président colombien ne nous représente pas»par L'Opinion avec MAP
Le sénateur German Alcides Blanco Alvarez, président du groupe d'amitié Colombie/Maroc au Sénat colombien, a plaidé lundi à Rabat, pour la préservation et la consolidation des liens historiques entre la Colombie et le Maroc, dénonçant la décision du gouvernement en place à Bogota d'établir des relations avec la pseudo-rasd. Le Sénat colombien, qui a adopté récemment une motion appuyant l'intégrité territoriale du Maroc, rejette "catégoriquement" la décision du gouvernement d’établir des relations diplomatiques avec le polisario ou “de légitimer sa présence” sur le territoire colombien, a-t-il affirmé lors d’un point de presse conjoint avec le président de la Chambre des conseillers, Naam Miyara. "Une grande préoccupation est ressentie au sein du parlement colombien, suite à la décision du gouvernement actuel de légitimer, pour la première fois, la présence du polisario sur le territoire national’’, a indiqué M. German Blanco. Il a, à cette occasion, présenté la motion adoptée par le Sénat colombien, qui a apporté un appui sans équivoque à l’intégrité territoriale du Maroc et à sa souveraineté sur son Sahara, tout en réitérant le rejet catégorique par « les représentants légitimes du peuple colombien » de « la décision malavisée » du gouvernement actuel d'établir des relations avec la pseudo-rasd. Il a, dans ce sens, fait remarquer que les signataires de cette motion rejettent catégoriquement les relations qu’entretient le gouvernement colombien actuel avec le polisario. ‘’Les Colombiens, que nous représentons au sein du sénat, accordent une grande importance aux relations avec le Maroc, que nous souhaitons maintenir dans l’avenir’’, a poursuivi le sénateur German Blanco, mettant en avant les liens de fraternité historiques entre les deux Etats. Il a, par ailleurs, fait observer que les législateurs colombiens œuvrent pour sauvegarder et renforcer les relations entre le Maroc et la Colombie, comme aurait dû faire le président actuel, dont la politique extérieure «ne nous représente pas». Pour sa part, le président de la chambre des Conseillers a souligné l’importance de l’adoption de cette nouvelle motion, la qualifiant de décision parlementaire importante. Ces entretiens, a poursuivi M. Mayara, ont permis d’examiner les moyens de développer l'échange autour des questions d’intérêts parlementaires communs. ‘’La décision du Sénat colombien est une expression claire de soutien au droit légitime du Royaume du Maroc sur la totalité de son territoire’’, a relevé le président de la chambre des conseillers. Au cours de leur visite dans le Royaume, les membres de la délégation conduite par M. German Blanco, tiendront une série d’entretiens avec plusieurs responsables marocains.
- Villes sans bidonvilles : 332.000 ménages bénéficiaires à fin septembre 2023par Avec MAP
Quelque 332.000 ménages sur les 456.000 recensés, ont bénéficié du programme national "Villes sans bidonvilles" jusqu'à fin septembre dernier, a indiqué, lundi, la ministre de l'Aménagement du Territoire National, de l'Urbanisme, de l'Habitat et de la Politique de la Ville, Fatima Ezzahra El Mansouri. Répondant à une question orale sur "l'évaluation du programme villes sans bidonvilles", présentée par le groupe parlementaire Authenticité et Modernité, lors de la séance de questions orales à la Chambre des représentants, la ministre de l'Aménagement du Territoire National a fait savoir que 13.000 ménages ont bénéficié de ce programme au cours des neuf premiers mois de l'année en cours, notant que l'effectif des ménages bénéficiaires s'élève en moyenne annuelle à 14.500 familles entre 2022 et 2023, grâce à l'adoption d'une nouvelle approche basée sur l'implication du secteur privé. Dans ce contexte, El Mansouri a souligné que le ministère a pris des mesures consistant en la mise à disposition du soutien matériel et en l'accompagnement nécessaire, la mobilisation et l'apurement du foncier public au profit du programme et l'intégration du secteur privé, relevant qu'un programme quinquennal sera adopté à partir de 2024 avec le ministère de l'Intérieur afin d'accélérer la cadence d'élimination des bidonvilles. Concernant la restructuration des quartiers non réglementaires, la ministre a affirmé que, jusqu'en 2023, un total de 260 études de restructuration ont été réalisées pour 837 zones, dont 60 pc ont été approuvées, précisant que 777 conventions ont été signées portant sur la restructuration des quartiers sous-équipés et non réglementaires pour un coût total estimé à 55,28 milliards de dirhams (MMDH), avec la contribution du ministère à hauteur de 21 MMDH au profit de 3,1 millions familles. En réponse à une autre question sur "l'évaluation des projets de logements supervisés par le groupe Al Omrane", présentée par le groupe parlementaire du Rassemblement national des indépendants, El Mansouri a expliqué que, concernant les logements à faible coût, des chantiers ont été ouverts, jusqu'à fin 2022, pour 58.000 unités, dont 22.500 unités en partenariat avec le secteur privé, notant que 47.600 unités ont été achevées, dont 19.000 réalisées dans le cadre du partenariat avec le secteur privé. Pour ce qui est du logement économique à 250.000 dirhams, elle a noté qu'à fin 2022, les travaux avaient commencé sur 108.000 unités, dont 79.000 en partenariat avec le secteur privé, faisant état de l'achèvement des travaux au niveau de 87.000 unités, dont 65.000 produites en partenariat avec le secteur privé. Concernant les nouvelles villes de Tamsna, Tamansourt, Lakhyayeta et Chrafate, la ministre a également souligné que la superficie totale est d'environ 4.097 hectares, avec une population prévue de 900.000 habitants et un investissement total de 120,7 MMDH dont 15,6 milliards alloués à l'aménagement, ajoutant que 66.000 unités ont été achevées, et 10.000 autres sont en cours de réalisation sur 180.000 unités prévues. Selon El Mansouri, le nombre des installations programmées est de 526, dont 148 ont été achevées et 29 sont en cours de réalisation.